Très souvent le sentiment d’urgence nous pousse à prendre des décisions qui nous débarrassent rapidement d’un problème: derrière cette illusion se cache en fait un défaut de vision lié à la méconnaissance des besoins.

Si chaque décision pouvait être prise sans urgence, donc sans stress,  il y aurait sans doute moins de décisions, par contre elles seraient plus justes et plus engageantes vis à vis de chacun, surtout si elles étaient prises en tenant bien compte de ceux de chaque intervenant.

Exemples: lancer un processus de recrutement sans intégrer tous les intervenants dans le processus de sélection, ou pire encore sans définir clairement – avec eux – les besoins stratégiques avant d’entamer le processus de sélection. Confier sa voiture en réparation au premier dépanneur venu au lieu de choisir le garage auquel nous allons la confier. Acheter tel produit en promotion alors que nous n’avions pas d’idée sur son utilité avant de découvrir son offre, trop alléchante que pour y résister.

Passer de l'urgence à la prise de recul nécessaire aux bons choix

Humanité 2.0 - Boostez vos priorités pour la rentrée

Plus que jamais, face aux technologies qui prétendent nous libérer de certaines contraintes liées au temps notamment, il y a lieu de ralentir et prendre le recul nécessaire aux bons choix, plutot que céder à l’urgence de choisir par défaut, sous l’emprise des émotions.

Bien sur ces émotions ont leur place dans toute forme de choix, mais beaucoup deviennent illogiques et peu rentables à court ou moyen terme.

Et bien que ce défaut de rentabilité nous semble parfois invisible au départ, il creuse le fossé entre le problème réel et sa solution.